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Le Rock and Roll vu par trois lycéennes !
Le Rock and Roll vu par trois lycéennes !
  • Bonjour! Nous,Charlène, Léa et Natacha, sommes élèves de 1ère ES. Dans le cadre de notre scolarité, nous avons à réaliser des TPE (Travaux Personnels Encadrés). Nous avons alors choisi de faire un blog sur le Rock. Bon blogging à toutes et à tous!
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12 février 2012

Aujourd'hui, un patrimoine dominant

Voici l'interview de deux invités que j'ai reçus sur le plateau du Tpe Rock Show ! lors de notre émission spéciale sur l'intégration du rock de nos jours.

Lea, journaliste : Aujourd'hui, le rock'n'roll est présent dans notre société. Mais COMMENT S’EST-IL INTEGRE A LA CULTURE DOMINANTE ? Quels ont été les éléments précurseurs de sa popularisation, Natacha ?

Natacha : Alors, parmi ces éléments précurseurs, il y a le départ d’Elvis Presley pour l’armée et la reconversion en pasteur de Little Richard en 1958, suivis du décès de Buddy Holly, Ritchie Valens et The Big Bopper dans un accident d’avion en 1959, celui d’Eddie Cochran dans un accident de voiture l’année suivante, ou encore de Gene Vincent, victime d’une hémorragie stomacale en 1971 - entre autres - et donc la perte de véritables pionniers du rock’n’roll qui a eu un impact considérable sur lui  et son industrie. Dès lors, on a pu observer une déperdition du caractère rebelle et contestataire originel présent dans les « vraies » musiques rocks et dans le comportement des jeunes. Certains en sont même convaincus : « le rock est mort ! »

Lea, journaliste : Mais pourtant, aujourd'hui encore, il persiste toujours ! Comment cela s’explique-t-il, Charlène ?

Charlene : Et bien, en prenant du recul, on distingue deux points de vue opposés de la société sur le rock. A son apogée, dans les années 50, il était perçu par les générations antérieures : les parents, les bourgeois, le gouvernement, comme étant « la musique du diable » . C’est d'ailleurs pour cela qu'on ne l’écoutait et ne le dansait que secrètement. Tandis qu’à partir des années 60, cœur de ce phénomène socio-culturel devenu populaire, on l’intègre progressivement dans la société, en le dansant au bal de la fête nationale française, par exemple.

Natacha : Tout à fait ! Cette déperdition marque une prise de conscience, un début de changement des mentalités au profit du rock, qui est ainsi, de plus en plus accepté par tous, du fait de son poids économique, notamment. Les individus sont plus ouverts sur le monde. C’est en quelques sorte le début d’une nouvelle ère. Amputée de ses icônes du rock, l’Amérique refuse alors d’exposer sa jeunesse à tout modèle rebelle ou malsain. Pourtant, le rock reste ancré dans les esprits de cette jeunesse et de la génération qui la précède ! Au début des années 60, outre celle véhiculée lors de la « British Invasion », le rock se découvre une nouvelle facette : le protest-song, avec Bob Dylan en tête de liste.

Lea, journaliste : Tout à l’heure, vous disiez que le rock était en declin. Mais pourtant, il fait toujours vendre ! Pourquoi ?

Charlene : Effectivement, désormais reconnu artistiquement comme étant de la « vraie musique » et alors intégré à culture dominante, le rock gagne en valeur mais perd en sa principale qualité : la révolte, un statut de contre-culture. Mais c’est cette acceptation qui fait du rock, un véritable patrimoine que l’on cherche à entretenir et à conserver. On a donc créé des musées tels que le Graceland, consacré à Elvis Presley en 1982 ou le Rock and Roll Hall of Fame un an après. Outre les musées et les produits dérivés à l’éphigie de célèbres artistes, on crée aussi, plus récemment, de nombreux festivals internationaux dont Rock En Scène, en France, des films tels que Killing Bono ou The Runaways qui retracent l’histoire de groupes de rock aujourd'hui incontournables, et même des opéras! (Mozart l’Opéra Rock, 2011). La mode aussi s'inspire du rock de par les styles vestimentaires comme le glam-rock, capillaires, ou encore avec le maquillage.

Lea, journaliste : A chaque époque, ses révoltes. Il y a environ 60 ans, la jeunesse fait du rock’n’roll son porte-parole et exprime à travers lui son mal-être dans la société. Qu'en est-il aujourd'hui, Natacha ?

Natacha : Aujourd'hui, la précarité, le chômage et la violence riment avec quotidien. Commence alors un long processus de contestations qui perdure encore aujourd’hui, avec le rap principalement.

 Brami Léa pour Le TPE Rock Show !

 Nous vous avons posté le lien de la vidéo ci-dessous :

 TPE Rock Show !

 

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